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Au milieu du chemin de notre vie/ je me retrouvai dans une forêt obscure/ car la voie droite était perdue.

Ah dire ce qu’elle était est chose dure/ cette forêt féroce et âpre et forte/ qui ranime la peur dans la pensée!

Dante, La Divine Comédie, L’Enfer (1314), trad. Jacqueline Risset.

Illustration: photographie ©Unautreroman

  1. Davide says:

    Moi aussi j’aime bien cette traduction.
    Mais le plaisir de lire la Divina Commedia dans la langue d’origine est enorme.
    Dante était geniale, son style unique,les allegories divines, ses rimes (il faut penser que la Divina Commedia est toute en rime croisée)… incomparables.

  2. Chabert says:

    Moi je ne suis guère fan : à trop coller littéralement au texte, on perd beaucoup du lyrisme de l’original. En même temps, c’est comme Shakespeare : intraduisible.

  3. Merci de nous rappeler ce beau début de « l’Enfer »!

    Ce qui m’a frappé, c’est « au début du chemin de notre vie » et non pas « au début du chemin de ma vie »…

    J’ai deux traductions de l’Enfer dont celle de J Risset, mais la traduction est un art difficile, en tout cas une recréation personnelle ; je ne suis pas toujours d’accord avec le texte français, mais mon italien étant plus que rudimentaire, je ne peux que me laisser bercer par la poésie et la sonorité du texte de Dante, et c’est déjà beaucoup…bien mieux qu’un texte français trop littéral par moments…

    Roméo

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Patrick Corneau