Va chercher des vers!

Lu dans le catalogue général de Nature & Découvertes, cette page inénarrable (texte intégral):

« Faire appel aux vers de terre pour réduire le contenu de sa poubelle tout en fabriquant un engrais naturel? C’est la bonne idée qu’Agnès Allart, fondatrice de Vers la terre, a diffusée en France avec le lombricomposteur. Le principe est simple : sur les quatre étages de stockage des déchets circulent des lombrics. Leur mission? Transformer les déchets organiques en un compost riche pour les plantes et sécréter du « thé de vers », véritable élixir pour les plantes du jardin et du balcon. La bonne nouvelle est que ce bac à compost, fermé et mobile, est sans odeurs… Et cerise sur le gâteau, il est fabriqué à partir de billets de banque australiens recyclés. Raison de plus pour lui trouver une place dans sa cuisine.

 

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Bac à compost de ville Ref. 50125570 : 150 €

Ce bac à compost sans odeurs se place sur la terrasse ou même dans la cuisine. Grâce aux vers de terre qui circulent entre les trois plateaux, il permet de recycler 40 % du contenu de la poubelle d’une famille de six personnes. En se nourrissant des déchets organiques (restes de fruit, sachets de thé ou emballages papier et carton), ces vers produisent naturellement un engrais liquide écologique qui, dilué dix fois dans son volume d’eau, viendra nourrir les plantes et fleurs du balcon.
H. 74 cm – Diamètre : 51 cm. Poids  7,5 kg.
Contenance : 44 litres.
Paquet de 500 g de vers à compost vendu séparément Réf 50125700 : 28 € »

[Je ne m’ennuie jamais du moment que je ne fais rien. Jean-Jacques Peroni]

Illustration: photographie ©Nature&Découvertes

  1. Philippe says:

    Je comprends mal la distance ironique qui introduit le texte. On se gargarise d’écologie à longueur de colonnes de journaux mais quand des solutions accessibles, efficaces et propres à la réduction des déchets ménagers urbains sont proposées, ça fait marrer… Remarquez, il y a quelques années, la simple idée de trier ses déchets dans deux sacs distincts faisait déjà marrer…

  2. Christophe says:

    super…. et on fait quoi avec les 60% restants ? Je les soupçonne de ne pas être sans odeur, eux….
    Et à votre avis, combien de temps de « recyclage » pour ces 44 litres de déchets ? Autrement dit, combien d’exemplaire de ce magnifique couscousier dois-je avoir dans ma cuisine pour traiter mes déchets en continu ?

  3. Dom A. says:

    Concernant cet appareil, je ne sais pas; ma curiosité naturelle aboutirait probablement au fait qu’il m’amuserait beaucoup quelques jours, s’il n’avait contre lui un encombrement a priori rédhibitoire.
    En revanche, je comprends fort bien le distinguo entre « ne rien faire » et « faire… rien ».
    En société, je n’ai parfois rien à faire et je m’ennuie.
    Seul, souvent je ne fais rien et je ne m’ennuie jamais, c’est vrai.

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Patrick Corneau