379880064_6307e476dc.1191680595.jpg« Pour moi, l’automne n’a jamais été une saison triste. Les feuilles mortes et les jours de plus en plus courts ne m’ont jamais évoqué la fin de quelque chose mais plutôt une attente de l’avenir. Il y a de l’électricité dans l’air, à Paris, les soirs d’octobre à l’heure où la nuit tombe. Même quand il pleut. Je n’ai pas le cafard à cette heure-là, ni le sentiment de la fuite du temps. J’ai l’impression que tout est possible. L’année commence au mois d’octobre. C’est la rentrée des classes et je crois que c’est la saison des projets. »
Patrick Modiano, Dans le café de la jeunesse perdue, Gallimard, 2007.
Pour cette confidence, pour le merveilleux titre de ce roman dont l’envoûtement ne cèdera pas aux analyses, thèses qui ne manque(ro)nt pas, il FAUT lire Modiano. Encore.

Illustration: « Le Luxembourg »,photographie de Massimo Fiorentino

  1. Joli extrait. Pour ma part, j’ai tout lu Modiano jusqu’à « vestiaire de l’enfance ». Puis, je ne sais pas, je n’y arrivais plu. J’ai pourtant acheté « Voyage de Noces » , »Chien de printemps », « un cirque passe », « fleur de ruine ». Ils trainent en attente sur une étagère. J’ai quand même lu « Pedigree » et me suis gavé de « fonds de Tiroir », ses chansons avec de Courson. Je sens poindre l’envie d’y revenir. Mais je vais recommencer là où je l’ai laissé.

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Patrick Corneau