« Plus je connais les hommes, plus j’admire les chiens* ». Erik Satie, Ecrits.
Patricia Highsmith elle, préférait les chats aux humains: il lui paraissait plus léger de partager son quotidien avec « des fauves miniatures assez faciles à vivre, élégants, silencieux et décoratifs, qui se baladent en liberté dans la maison ». Dix ans après sa mort, on vient de rassembler trois nouvelles, trois poèmes et un court essai sur ou autour des chats, avec, sous forme de vignettes, les dessins de chats qu’aimait à faire l’écrivain**. La morale de toute une vie s’y trouve résumée ainsi: « Les chats offrent aux écrivains quelque chose que les êtres humains ne savent pas offrir: une compagnie qui n’est ni revendicative ni dérangeante, et qui est aussi apaisante et changeante qu’une mer très calme. »

*La même citation est régulièrement attribuée à l’acteur Fernand Gravey ainsi qu’à Pierre Desproges qui ajoutait malicieusement: « Plus je connais les femmes, moins j’aime ma chienne. »
**Des chats et des hommes (Katzen), Calmann-Lévy, 2007.

Illustration: « Proud world famous jumping cat in his monastery on Inle lake », photographie de Philippe Tarbouriech

 

  1. gballand says:

    Frédéric Vitoux dit des chats… « Il est l’animal domestique par excellence, c’est-à-dire le seul qui ait réussi à domestiquer l’homme et non le contraire, et d’un autre côté, il incarne la vie sauvage à l’état pur. Ce qu’a si joliment souligné Alexandre Vialatte, disant de lui : « Dieu l’a fait dans Sa grande bonté pour que l’homme puisse caresser le tigre. »… »

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Patrick Corneau