Notre époque est obnubilée par le confort, la protection, le moindre risque, la prévention, la précaution, le sécuritaire, etc. Et pourtant mystérieusement croît en chacun l’attente de l’Accident, de la panne générale. Un goût d’apocalypse. Comment expliquer alors cet obscur désir de réversibilité que tant de personnes présentent ou partagent sans être pour autant des terroristes ou des monstres. Evidente proximité des contraires? Plus la tour de Babel monte dans le ciel, incarnant la toute-puissance, plus on rêve qu’elle s’effondre*.
*Resurgence de la vieille hantise/désir gauloise que « le ciel ne nous tombe sur la tête »?
Illustration: photographie de Edward Horn
Feu de bois
Lumière de cire
Ça vous calme, pafois !
Et surtout
ça remet bien les pendules à l’heure
Très belle image, et le texte, le texte !…..
c’est sans doute ce goût d’apocalypse qui explique les sondages…
Il n’y a pas l’apocalypse !seulement l’homme qu’a crainte du inconnu! Le monde suis son cours…!
L’accident industriel vécu comme l’ apocalypse http://totem.blog.lemonde.fr/2007/01/08/enfer-et-paradis/
Pour les anciens de la ville c’était comme un souvenir de bombardement pendant la dernière guerre.
Pour rêver d’apocalypse les gens doivent être extrêmement blasés de la vie avec une imagination et une créativité à zéro.
Pour les étudiants et chercheurs que cela intéresserait, j’ai indiqué dans le champ « site web », un cas particulièrement pathologique de ce que vous décrivez. Voyez également http://dieuexiste.com