Lost in translation. Un film qui met en scène le syndrome du poisson: mon bocal est mon univers, au-dehors rien n’est réel (effet aggravé par la sensation d’enfermement que provoque la vie en apesanteur dans l’hôtel gratte-ciel Park Hyatt). Mais qu’est-ce qui est réel, sinon ce qui est interprété dans le « bocal »? Alors si le syndrome du poisson n’existe pas, il n’y a pas d’échappatoire.
Henri Michaux a tout dit: « Il traduit aussi le Monde, celui qui voulait s’en échapper. Qui pourrait échapper? Le vase est clos. »

Illustration: photographie © Le Lorgnon mélancolique.

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Patrick Corneau