1113ferli16Durant l’été 1884, le ciel de Londres et de Paris, ne fut jamais, de mémoire d’homme, aussi beau. On vit des aurores flamboyantes, des couchers de soleil glorieux comme un océan de métal liquide, piqué de vert émeraude et de nuances d’ocre subtiles; le ciel, la nuit, se parait de bleus ultramarines. Les têtes poétiques firent des vers et les peintres réinventèrent notre vision du monde… Ce fut l’année où le volcan Krakatoa explosa dans le Pacifique, entraînant la mort de dizaines de milliers de personnes, brassant et dispersant ses cendres aux quatre coins du monde, bouleversant le climat, modifiant l’atmosphère en provoquant des diffractions inédites de la lumière solaire.

Sous les rutilances de la palette ou l’éclat de la rime, l’ombre de la pollution…

Illustration: photographie ©Lelorgnonmélancolique.

  1. totem says:

    La pollution, qu’elle soit naturelle ou provoquée par l’homme, n’en fait pas moins partie intrinsèque de cet univers qui nous héberge, l’homme lui même étant par définition également naturel, en tant que créature vivante au même titre que les autres. Et c’est donc pour celà que de beaux nuages issus de pollutions, vous inspirèrent ce jour. Beau texte.

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Patrick Corneau